Admettez-le! 

Vous êtes un mauvais parent!

La plupart des gens vivent le travail comme une corvée (notamment les enfants) alors je leur propose des habitudes simples et personnalisées qui les aident à être plus productifs, plus efficaces et plus épanouis.
Depuis quelques années,  on voit s’enchainer des articles sur ce qu’est un bon parent. Une nouvelle étude scientifique prétend connaître les besoins de nos enfants et contredit l’article publié il y a à peine 6 mois. 
 

Le mythe du bon parent

Le titre de « bon parent » est un fardeau très lourd à porter. Au lieu d’identifier ce qu’on veut/peut faire, on identifie ce qu’on doit et NE DOIT PAS faire.
« Un bon parent ne fait pas ça, voyons ! » 
« Un bon parent sait faire ça.. » 
« Un bon parent se sacrifie pour ses enfants ! » 
Être un bon parent devient si complexe qu’on finit par saturer. Convaincu de savoir éduquer notre enfant, on se ferme à toute idée différente voire contraire. On en oublie une question importante : 
 

Un parent, c’est quoi ?

Il y a le monde (ou la nature) et la société. Dans la nature, éduquer revient à apprendre aux enfants à marcher, à se nourrir et éviter les prédateurs. Dans la société, éduquer comporte d’autres objectifs. On veut le meilleur pour notre enfant dans la société. Qu’il soit heureux, épanoui et peut-être riche.
Ainsi, pour comprendre ce qu’est un parent, il faut comprendre la société dans laquelle on est. Notre société est axée sur la performance et l’argent, entre autres (les notes, les diplômes, les concours, etc.).
« Réussir » dans notre société demande de savoir :
– Se poser des objectifs
– S’organiser efficacement pour atteindre nos objectifs
– Être régulier et discipliné
– Gagner et gérer intelligemment l’argent
Négliger ces compétences c’est vivre comme une cigale. Les appliquer de manière extrême c’est vivre comme une fourmi. Pour preuve, nous avons toutes les formations pour adultes qui naissent et gagnent en popularité.
Les adultes veulent être plus organisés, plus disciplinés, plus motivés, plus économes, etc. Les adultes veulent être surtout moins stressés ! Si ces formations ont autant de valeur pour les adultes, pourquoi les refuser aux enfants ?
 
L’un des problèmes que je rencontre dans ma communication est l’amalgame qu’on fait entre ces deux notions :

Productivité et Éducation

L’éducation ne se résume pas à la productivité, ce qui reviendrait à élever des fourmis. Dans notre société aujourd’hui, la productivité DOIT faire partie de notre éducation.
Nous intégrons de plus en plus les neurosciences dans l’éducation car comprendre comment le cerveau fonctionne permet d’optimiser le système éducatif.

 

 

Le faisons-nous à la maison ?

Par exemple, est-ce pertinent de payer des cours particuliers à un enfant qui ne montre aucune envie à travailler ? Si cet enfant ne travaille ni avant ni après les cours, peut-on vraiment attendre un changement avec des cours supplémentaires ?
Si le prof particulier est vraiment passionné, il fera un travail pour lequel il n’est en fait pas payé : intéresser et motiver l’enfant.
 
Pensez-vous que les profs soient formés en psychologie et neurosciences pour savoir comment intéresser et motiver un enfant ?
Même si c’est le cas, ils ne sont pas des experts dans ces domaines. Et même si c’est le cas, c’est compliqué avec des classes surchargées.
 
Nous savons que l’école publique possède d’énormes lacunes. Les profs nous le rappellent chaque année en se mobilisant, avec raison. Nous pouvons débattre sur la société et le gouvernement, en attendant nos enfants sont là et font avec.
 

Soyez des mauvais parents !

Dans cette société axée sur la performance, il devient libérateur de se dire : « Ok ! Je suis nul dans ÇA. »  Se libérer de cette étiquette imposée de bon parent pour tout reprendre depuis le début permet de s’adapter.
Prenons un exemple. Nous parlons aujourd’hui du temps passé sur les smartphones…
Qu’est-ce qu’un bon parent est censé faire ? Avant de vouloir supprimer radicalement le smartphone de nos vies, et si nous apprenions à vivre avec ? Et si nous apprenions à apprendre et progresser avec ?
 
Par exemple, je publie chaque vendredi, sur Instagram, de quoi aider mes élèves en Maths. Et, dès que je peux, je leur fournis un lien vers un site ou une vidéo YouTube pour les aider dans leurs études.
Je publie sur les RS et partage des vidéos YouTube pour 2 raisons :
1- J’amène la connaissance à eux (via les réseaux sociaux)
2- Ils peuvent utiliser ces outils n’importe quand, même quand je ne suis pas là
Évidemment, ça ne suffit pas à régler le problème de société que représente le smartphone ou les réseaux sociaux. Toutefois, cette approche différente apporte de meilleurs résultats.
 

Soyez mauvais et progressez!

Une fois libéré(e) de l’étiquette du bon parent, observez et analysez la situation actuelle à travers cette question :
Comment puis-je avoir les meilleurs résultats
avec cette société qui va mal ?
Pendant que les bons parents se battent pour avoir raison, vous pouvez vous adapter aux situations afin d’en sortir du positif.
Est-ce facile voire évident ? NON !
Aurez-vous les meilleurs résultats ? Je n’en sais rien.
C’est d’ailleurs exactement cette approche que j’ai avec mes élèves.
« Tu es nul(le) ? Ok. Ce n’est pas définitif.
Voyons ensemble comment tu peux progresser. »

 

Parlons de progresser avant de parler d’être bon ou mauvais.

Progression = Connaissances + Expérience

Le problème des bons parents est qu’ils ont tous un avis. Pourtant, très peu font des recherches. La seule expérience qu’ils ont pour alimenter leur thèse est la leur. Ainsi, tout le monde est convaincu d’avoir raison car, après tout..
« Ça m’a bien réussi moi, je n’en suis pas mort.. » 
Nous connaissons des enfants qu’on juge impolis voire irrespectueux. Pensez-vous que leurs parents se disent mauvais ?  
Chaque famille est unique, de même pour chaque enfant et surtout chaque génération.
 
Votre enfant évolue dans un monde que vous n’avez pas connu enfant. Il est soumis à des distractions que vous n’avez pas connues. Est-ce alors vraiment pertinent d’appliquer au pied de la lettre l’éducation qu’on a reçue ?
Puisque nous apprenons à être plus productifs en tant qu’individus..
Puisque les enfants apprennent plus vite..
Il paraît pertinent de revoir notre définition de l’éducation afin d’optimiser notre approche.
 

Mon approche est la suivante:

Oublions cette histoire de bon ou mauvais et progressons !
Libérés de la pression de faire bien (bien.. selon qui ?), on peut se concentrer sur ce qui compte vraiment. À travers la productivité, j’aide les familles à mieux communiquer et mieux interagir.

Voici comment :

Si votre enfant est mieux organisé et plus efficace, il prend plus de plaisir à travailler. Il finit par gagner en motivation et en autonomie.
Si le travail scolaire personnel de votre enfant n’est plus un problème, les tensions entre vous diminueront (concernant l’école en tout cas).
Si votre enfant prend l’habitude de travailler seul à la maison, naturellement, vous ressentirez moins le besoin de vérifier tous les soirs ses devoirs.
Si en plus il a de bonnes notes..
 
En améliorant les méthodes de travail
et plus largement les habitudes de la famille,
c’est une réelle évolution positive
dans votre relation avec votre enfant
que vous gagnez.

 

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