La plupart des gens vivent le travail comme une corvée (notamment les enfants) alors je leur propose des habitudes simples et personnalisées qui les aident à être plus productifs, plus efficaces et plus épanouis.
Le témoignage de Mélodie
au premier appel
« Bonjour Matthieu. Voilà.. Mon fils, Anthony, entre en cinquième et je m’inquiète.
Ce n’est pas vraiment ses notes car ses moyennes tournent autour de 16/20 sauf que je vois comment il travaille. Je dois surveiller son cahier de textes et vérifier ses exercices. Il oublie.. enfin.. il dit oublier de me parler de certains devoirs. Je dois m’asseoir à côté de lui tous les soirs pour qu’il finisse ses devoirs. Il se déconcentre rapidement et n’est jamais motivé.
Ses professeurs disent que c’est un bon élève même s’il bavarde un peu trop. Je sais que ce n’est pas un mauvais élève et c’est vraiment un gentil garçon.
Je sais qu’il peut réussir à l’école mais.. je ne sais pas.. j’ai l’impression qu’il s’en sort parce que je suis là.
Que dois-je faire ? »
Nous nous sommes rencontrés, nous avons discuté et isolé…
Trois problèmes majeurs
Problème 1 :
Anthony n’est pas motivé
Si apprendre est un phénomène naturel et vital, apprendre à l’école ne l’est pas. L’école est une structure créée par l’humain et il est tout à fait possible pour un enfant de ne pas être motivé.
Il y a 2 niveaux d’apprentissage. Le niveau basique est motivé par le besoin, comme l’animal a besoin de savoir chasser ou repérer ses prédateurs. Le niveau avancé est motivé par le plaisir.
Anthony, comme tous les enfants, aime apprendre.
C’est la méthode d’apprentissage qu’il n’aime pas, ainsi que d’autres paramètres (certains enfants font durer les devoirs à la maison pour passer plus de temps avec leurs parents).
Nous avons travaillé afin de créer une méthode d’apprentissage alliant plaisir (pour Anthony) et efficacité (pour l’école et Mélodie).
Erreur 2 : Il est assez grand pour se débrouiller!
Quel est le point de vue d’Anthony ?
Il entre en cinquième et il a seulement 13 ans. Même si aller à l’école ne le dérange pas, il n’est pas spécialement motivé. Il n’a aucune raison personnelle à se donner à fond. Alors, faire ses devoirs.. seul ? Pourquoi ?
À ce stade, c’est comme pousser un alcoolique à faire des efforts, seul, pour arrêter l’alcool alors qu’il n’a aucune conscience de son « problème ». Ou, moins dramatique, la fourmi qui se lancerait dans un débat avec la cigale avant que l’hiver arrive..
Évidemment, on ne veut pas attendre l’hiver pour ouvrir les yeux d’Anthony. Alors, c’est à nous de changer. Changer les habitudes quotidiennes afin de développer sa motivation (comme on l’a vu plus haut) et son autonomie.
Ce qui rejoint la deuxième erreur : l’autonome n’est pas innée. L’autonomie est une compétence qu’on enseigne !
Le meilleur exemple est la question : Que veux-tu manger ?
Certains enfants sont paralysés par cette question car ils n’ont pas l’habitude de choisir voire de réfléchir à ce qu’ils veulent vraiment. L’autonomie est une habitude dont on augmente la difficulté.
S’habituer à faire son lit à 6 ans pour s’habituer à organiser sa semaine à 12 ans.
C’est vrai ! On a parlé des problème, que faire maintenant ?
Mélodie et moi avons listé les changements à réaliser sur le court terme comme sur le long terme. L’objectif est : Créer un environnement optimal pour Anthony afin qu’il prenne du plaisir à travailler et apprenne à progresser de manière autonome
Toute autre action est alors un bonus apprécié par Anthony. Il ne va pas à l’école pour apprendre. Il va à l’école pour rejoindre et travailler avec ses amis ainsi qu’approfondir le travail qu’il a commencé à la maison.
Il est essentiel selon moi d’assurer un suivi. Douze semaines après notre séance de coaching à distance, Mélodie m’a dit ceci :
« Merci merci merci ! »
Bon.. La version longue c’est plutôt ça :
« Bonjour Matthieu,
Je te remercie pour ton email. Je dois t’avouer qu’au début je n’y croyais pas. J’ai même regretté de t’avoir contacté. Avec le recul, je me suis rendue compte que j’espérais de toi une formule magique et tes conseils m’ont paru insuffisants.
Ça m’a pris du temps, j’ai finalement décidé de tester. Je me disais « au pire j’aurais essayé.. »
Je pense que ce serait plus facile d’en discuter au téléphone, si tu veux bien.
Je peux déjà te dire que j’ai refait connaissance avec mon fils. Aujourd’hui, Anthony fait son lit tout seul. Il m’aide dans les tâches ménagères et fait ses devoirs en respectant son planning.
Je suis toujours là pour contrôler MAIS QUEL SOULAGEMENT !
Tout n’est pas parfait, c’est vrai. Il est toujours aussi paresseux mais je vois le plaisir qu’il a à me parler de ses cours.
Je préfère qu’on continue au téléphone pour que tu entendes ma joie 🙂
Dis-moi quand tu es disponible stp et merci encore !
Merci merci merci ! »
Dans le fond, ce qui a vraiment permis à Mélodie d’avoir ces résultats est sa décision de changer Comme elle le dit elle-même, au début, elle n’y croyait pas trop.