Pourquoi les enfants

fuient les Maths ?

La plupart des gens vivent le travail comme une corvée (notamment les enfants) alors je leur propose des habitudes simples et personnalisées qui les aident à être plus productifs, plus efficaces et plus épanouis.
En Janvier 2023, France Info publiait cet article (lien). Les élèves fuient les Maths et se retrouvent bloqués après le bac car leurs voeux d’orientation nécessitent un certain niveau en Maths. Évidemment, conscients de ce problème, les professionnels cherchent une solution pour réconcilier les lycéens et les Maths. Mais, avant de proposer et appliquer une “solution”, il est nécessaire de comprendre le problème.

L’expérience des Mathématiques

Posons d’abord les bases.
Un enfant sait ce qu’est un chien avant de savoir lire car il a une expérience sensorielle. Et, c’est à partir de cette expérience qu’il se construit une définition du mot “chien”, il n’a donc pas besoin d’ouvrir un dictionnaire par la suite. Mais, sa définition créée à partir de son expérience est-elle la définition scientifique ou simplement celle du dictionnaire?
Si la question se pose pour le chien, elle se pose également pour les concepts comme l’amour, la confiance, le respect, le consentement, le travail et les Mathématiques.
L’exemple du consentement est explicite. On a conscience aujourd’hui du besoin d’enseigner la notion du consentement et donc du respect de l’autre. Le problème n’est pas que certains ignorent ce qu’est le consentement mais qu’ils ont une définition qui ne soit pas compatible avec la vie en société. Changer leur définition passe par changer leur expérience, c’est-à-dire ce qu’ils ressentent et pensent quand l’autre leur dit “non”.

 

Ceci étant maintenant dit, il est clair qu’avant de parler des Maths, il convient de parler de l’expérience des Maths qui crée une définition subjective et individuelle.
Les enfants ne fuient pas les Maths, ils fuient leur expérience des Maths.

Quelle expérience proposée?

Il ai plu grav de fer dé faute an franc sait ou d’écrire 1+1=3 ?
Même si les deux paraissent graves, nous sommes plus patients quand il s’agit de la maitrise de la langue française. Les enfants approchent donc les Maths en vivant l’impatience, la frustration voire la colère des adultes autour d’eux. Quand arrivent les tables de multiplication, on oblige les enfants à apprendre par coeur sans forcément comprendre ce qu’est la multiplication.
Ce n’est pas grave si on ne comprend pas, on comprendra plus tard. On apprend car l’évaluation arrive et il faut un bon dossier scolaire.

 

L’expérience des Maths est plutôt désagréable. On ressent une pression liée à l’urgence d’avoir de bonnes notes le plus tôt possible.

 

Il m’arrive de rencontrer des élèves qui aiment les sciences, sans la partie mathématique. Ils sont curieux, aiment découvrir et comprendre. Mais, pour eux, les Maths sont un tas de formules à apprendre sans comprendre et qui ne servent à rien. Paradoxalement, les Maths sont la base du raisonnement scientifique.
Ce qu’ils disent n’a donc pas de sens mais révèle leur expérience et donc leur définition des Maths et des sciences.

Besoin de cours de Maths?

Quelle solution?

On sait maintenant qu’on doit modifier l’expérience des Maths. Oui, mais comment?
Aujourd’hui, je propose des cours de Maths à distance, uniquement à partir de la 4ème. Selon moi, jusqu’à la 5ème, la priorité n’est pas les notes mais l’expérience. Le niveau reste simple, si simple que les adultes perdent facilement patience quand l’enfant ne comprend pas, ce qui influence l’expérience de l’enfant.
L’attitude est donc le plus important. Si l’expérience des Maths, du travail et de l’école est agréable, l’enfant voudra s’améliorer. C’est pour cette raison que je propose un coaching pour les parents afin qu’ils sachent comment guider leur enfant à la maison.

 

À partir de la 4ème, les notions mathématiques deviennent plus complexes. Mais la priorité reste l’attitude. Ainsi, je passe plus de temps à aider mes élèves à organiser leur travail personnel à la maison qu’à leur expliquer les notions. Comprendre le théorème de Pythagore est rapide mais, sans entrainement régulier, on oublie. Je les aide également à se créer un espace de travail à la maison, d’où l’intérêt du distanciel.
Une consigne que je donne à tous est de faire 1 à 2 exercices tous les jours. Ils choisissent eux-mêmes les exos dont ils ont la correction. Le but n’est pas de faire des Maths mais de s’habituer à trouver le temps tous les jours (environ 20 minutes) pour travailler en autonomie complète. Cela leur permet de se familiariser avec l’idée de travailler les Maths rapidement et simplement. Avec la répétition, l’expérience évolue.

 

Je sais qu’un enfant qui se sent à l’aise en Maths n’a plus besoin de moi, je peux donc prévoir avec les parents l’arrêt des cours. Mon but n’est pas que mes élèves dépendent de moi ou soient bons en Maths. Mon objectif est que chaque enfant se sente à l’aise. Cette attitude permet d’aborder chaque classe et chapitre de manière détendue. Les Maths ne sont donc plus un problème à fuir.

 

Si vous souhaitez que votre enfant se sente à l’aise en Maths voire à l’école, je vous invite à découvrir mes services et mes autres articles.

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